SOCIAL NETWORKING

you've got a facebookC’est fou la manière dont les gens se sont appropriés les réseaux sociaux. Le phénomène Facebook en est l’exemple le plus récurrent. Fort de ses quelques 150 millions d’utilisateurs de par le monde et jouissant d’une forte popularité (surtout chez un public majoritairement jeune…), le virus Facebook  a, depuis un bon bout de temps déjà, traversé l’océan pour contaminé les internautes malgaches… Et même ceux qui étaient peu actifs on line ou les plus réticents à l’usage de la Toile ont finalement été convaincu de cet outil merveilleux qui leur permettait en même temps de retrouver de vieilles connaissances, de partager photos et vidéos, et surtout d’interagir avec eux… La question n’est plus « Qui est sur Facebook ici ? », mais « Qui n’est pas encore sur Facebook ? » !

Attention le virus est fortement contagieux. Et les Malgaches font partie de ces peuples qui ont une incroyable capacité d’appropriation de tout ce qui est nouvelle technologie, sans pour autant avoir le profil d’un geek. J’ai constaté moi-même la vitesse de propagation de Facebookmania: d’abord, c’est une personne qui est contaminée, puis elle transmet la « pathologie » à d’autres individus de son entourage (au moyen de ces invitations à tout va… ou tout simplement par le bouche-à-oreille) ; ces derniers auront découvert le plus de cet outil et vont servir de vecteurs de transmission de la maladie à d’autres. Et le réseau s’agrandit.

Les symptômes sont les mêmes : on passe une bonne partie de son temps au boulot en se connectant sur Facebook (excellente distraction en somme !!) ; à chaque occasion de se connecter, on se connecte (chez soi, au bureau, dans un cybercafé, sur son mobile, …) ; on trouve du plaisir à savoir ce que font les autres (du voyeurisme ?), à se perdre dans les dédales d’invitations (évènements, ajout d’un ami, etc.) ; bref, on apprécie le fait de tuer son temps en effectuant des tonnes de tests, en faisant le tour des groupes (aussi loufoques soient-ils parfois) ou en essayant une nouvelle application ludique.

Facebook, en tant qu’instrument participatif issu de la génération 2.0, peut être défini comme étant un excellent moyen de communication, voire de mobilisation, simple et rapide à utiliser. Un groupe de FBéens malgaches en ont fait récemment usage pour sensibiliser l’opinion publique et dénoncer une situation jugée déplorable, ou pour soutenir une cause…

Comment tirer profit du réseau ? Comme dans tout type de réseau (j’ai parlé jusqu’ici de Facebook mais cela est également valable pour de nombreux autres réseaux sociaux, mais également pour les réseaux « traditionnels »), le plus important est d’en tirer le maximum d’avantages (surtout sur le plan relationnel), tant dans le domaine personnel que professionnel… Le fait d’être googelisé est une magnifique chose car il permet de sortir de l’anonymat et de se mettre en valeur. Le personal branding ou le marketing personnel sur internet est une merveilleuse valeur ajoutée du social networking. Mais tout ça, c’est toute une autre histoire…

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4 réflexions sur “SOCIAL NETWORKING

  1. Oui, la maladie facebook a atteint la population malgache et il s’agit maintenant de savoir l’utiliser. Des articles affirment que facebook est la source premiere de la CIA parce que les gens revelent leur vraie identite dessus… Selon l’objectif de tout un chacun, il est cependant important de preciser que plus une personne est active sur facebook, plus son identite se revele qu’elle le veuille ou non… et c’est la qu’il faut commencer a faire attention que notre vie privee ne soit pas en contradiction avec notre situation professionnelle parce que de plus en plus de recruteurs googlent les noms pour en savoir plus.

  2. « Savoir l’utiliser », j’aime bien cette expression… Justement, encore faut-il que les personnes qui sont sur Facebook l’utilisent de manière optimale, pour ne pas que cet outil, merveilleux soit-il, se retourne contre eux un jour… (oui j’ai entendu maintes fois des anecdotes de gens ayant connu de déboires avec les médias sociaux, des problèmes avec leur vie privée …). Notre devoir c’est justement de sensibiliser, d’enseigner aux gens à savoir l’utiliser… 😉

  3. On a un devoir d’éduquer les gens… En tant qu’utilisateur de médias sociaux, on doit éduquer les autres consommateurs d’outils 2.0… C’est aussi ça la philosophie 2.0

  4. Pingback: Des statistiques sur les médias sociaux à #Madagascar « Madainitiatives

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